LSDH : l’agroalimentaire engagé au cœur du Centre-Val de Loire

Dans le Loiret, la Laiterie de Saint-Denis-de-l’Hôtel (LSDH) incarne un modèle industriel alliant performance, engagement sociétal et ancrage territorial. Dans un secteur en mutation, Emmanuel Vasseneix, à la tête du groupe depuis 2002, trace une voie singulière où l’humain, l’innovation et la durabilité jouent un rôle central, bien au-delà des seuls impératifs de rentabilité à court terme. Un groupe familial inspirant qui a su s’imposer comme un acteur clé de l’agroalimentaire français.

Une entreprise familiale enracinée en terre loirétaine et tournée vers l’innovation et la défense de nos territoires

LSDH, c’est d’abord l’histoire d’une laiterie fondée en 1909 par des producteurs de fromage et reprise en 1947 par la famille Vasseneix. À l’époque, l’entreprise ne compte que 9 salariés et collecte 6 000 litres de lait par jour.

Depuis, LSDH a connu un essor spectaculaire, porté notamment par une dynamique de croissance externe amorcée au début des années 2000. De la petite structure artisanale d’après-guerre, elle est devenue un groupe agroalimentaire de premier plan, employant aujourd’hui plus de 2 200 collaborateurs, avec un chiffre d’affaires dépassant le milliard d’euros. Le groupe s’est spécialisé dans la production et le conditionnement de produits liquides (lait, jus de fruits, crème, boissons végétales, boissons) ainsi que dans la production de salades et légumes frais prêts à consommer, à travers la marque Les Crudettes.

L’entreprise travaille pour toutes marques distributeurs ainsi que pour de grands groupes (Danone, Nutrition et Santé…) tout en menant des projets engagés : lait équitable “C’est qui le patron  ?!”, « FaireFrance », accords tripartites en faveur des circuits courts, solutions de packaging durable…

« Avant tout, LSDH c’est une entreprise de savoir-faire, basée sur la différentiation par la valorisation et la diversification. On met les compétences de nos collaborateurs au service de nos projets car tout ce qui est liquide et alimentaire, nous intéresse. Nous œuvrons à fédérer tous les acteurs autour de la défense du modèle alimentaire français.  »
Emmanuel Vasseneix, Président directeur général LSDH

Tout au long de ce développement, les dirigeants ont su garder le cap en structurant l’entreprise autour de deux leviers majeurs :

  • l’innovation industrielle, avec des investissements soutenus dans les équipements et la R&D pour répondre à trois types de demandes – les produits développés sur cahier des charges, les prestations de conditionnement complètes et le travail à façon ;
  • la création d’une filière durable car l’enjeu de demain sera la matière première, la façon de la produire et les savoir-faire pour proposer une alimentation résiliente et accessible.

Malgré les contraintes liées à la nature de ses produits – lourd comme le lait ou fragile comme la salade -, LSDH développe une activité export structurée autour de deux axes. Le premier repose sur des produits techniques et différenciants, à l’image de la crème UHT destinée à une clientèle exigeante. Le second consiste à accompagner ses clients en France comme à l’étranger, à l’instar de son client américain Sun Orchard produisant des sirops de limonade.
Dans le cadre de sa stratégie à l’international, LSDH participe également, depuis plusieurs années, à des salons majeurs (SIAL, PLMA…) aux côtés de DEV’UP Centre-Val de Loire. Une démarche facilitée par un soutien financier et logistique régional, qui permet aussi de « chasser en meute » avec d’autres chefs d’entreprise et favorise les opportunités commerciales.

Une expansion réussie tout en restant solidement ancrée à Saint-Denis-de-l’Hôtel, berceau historique de l’entreprise, où elle maintient son siège social et une partie de ses activités. Ce lien fort au territoire fonde l’identité de LSDH, à la fois acteur régional et entreprise à rayonnement national et international.

Une RSE pragmatique et incarnée

Avec trois valeurs fortes clairement affichées – la passion des hommes et des produits, l’ambition d’être un référent dans ses métiers et l’humanité avec l’économie au service des Hommes -, la RSE fait partie intégrante de l’ADN de l’entreprise. Celle-ci multiplie les actions concrètes en la matière : recyclage de l’eau, tri, covoiturage et usage du vélo encouragés, éco-pâturage, réduction des kilomètres des transporteurs, amélioration de la qualité de vie au travail (vestiaires, voies de circulation…), développement des collaborations et renforcement du lien avec l’ensemble de son écosystème – producteurs, clients, fournisseurs et partenaires.

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LSDH redistribue 25 % de son résultat net à ses salariés et investit dans des équipements pour l’amélioration des conditions de travail, à l’image des maisons des routiers sur chacun de ses sites pour un accueil digne des transporteurs. Le collectif et le collaboratif sont également érigés en principes de gestion.

De plus, dans le cadre de son plan de développement de plus de 80 millions d’euros sur les deux prochaines années, LSDH investit dans le montage d’une chaudière biomasse, le remplacement de près de 60 % de son parc machines et le renforcement de son atelier d’extraction végétale.

« La RSE, c’est un peu le ciment de notre organisation. On fait des choses efficaces qui parlent aux gens et qui ont un impact. Ce qui compte, c’est la cohérence et l’état d’esprit, que les collaborateurs s’identifient au projet et qu’ils comprennent l’importance qu’ils peuvent avoir individuellement sur ces sujets. Quand les gens sont convaincus, vous arrivez à démultiplier.  On gagnera la RSE quand chacun aura compris l’intérêt collectif derrière. Les deux mots clés pour moi à retenir, c’est : pragmatisme et bon sens car personne n’a le monopole de la bonne idée. » souligne Emmanuel Vasseneix.

Une ETI agile, pilier d’un écosystème local

LSDH incarne pleinement ce que peut être l’ETI, une entreprise de taille intermédiaire idéale : suffisamment structurée pour innover et se développer à grande échelle, et assez agile pour rester proche de ses partenaires, de ses collaborateurs et de son territoire.
Une réactivité forte qui s’appuie sur une organisation solide et une culture d’entreprise fondée sur l’engagement et l’attention portée à l’humain. LSDH veille en permanence à la qualité de ses produits, à l’optimisation de ses flux et de ses coûts de revient. Une rigueur reconnue par ses clients, qui apprécient autant sa performance industrielle que sa capacité à innover et à écouter les besoins du marché.

Une entreprise qui joue collectif

Certaines décisions ne relèvent ni d’un calcul financier ni d’une obligation, mais d’une conviction. Ainsi LSDH s’engage aussi pour la structuration de filières durables (orange bio à Salvador de Baïa au Brésil), la mise en place de modèles équitables (accords tripartites avec “C’est qui le patron ?!”, « FaireFrance » et marques de distributeurs) et le soutien à des entreprises locales.

© LSDH

« Notre spécificité, c’est notre capacité à nous positionner rapidement, à trouver des solutions efficaces pour nos clients, tout en restant irréprochables sur la sécurité sanitaire, qui est pour nous non négociable. Être chef d’entreprise, ce n’est pas seulement faire du chiffre. C’est donner du sens, il faut s’impliquer pour défendre nos emplois, nos productions et nos filières françaises. C’est aussi prendre des risques pour faire émerger des projets collectifs. C’est ce qui a motivé la reprise des Crudettes en 2013 par exemple. On sait aussi que l’on fait vivre un écosystème local. On en a pleinement conscience et c’est pour cela que l’on privilégie des relations construites, au juste prix, avec nos partenaires comme avec nos équipes. », affirme Emmanuel Vasseneix.

Emmanuel Vasseneix défend une vision élargie de l’entreprise, comme levier de développement territorial et d’entraide économique. Il plaide pour la création d’écosystèmes positifs où chefs d’entreprise, collectivités, banques et partenaires régionaux travaillent ensemble pour accompagner le développement du territoire.

Investir aujourd’hui pour construire demain

Dans un contexte mondial incertain, LSDH poursuit ses investissements avec conviction. Parmi ses nouvelles orientations stratégiques : le développement de formats adaptés à la restauration collective et au réemploi, ou encore la reprise de nouveaux producteurs de lait et de l’activité 4e gamme de Bonduelle, qui viendra renforcer l’activité des Crudettes en région.
Emmanuel Vasseneix en est convaincu : face à la volatilité des marchés, aux tensions géopolitiques et aux changements de comportement des consommateurs, il faut continuer à agir aujourd’hui avec lucidité, agilité mais aussi avec optimisme pour assurer la pérennité de l’entreprise et l’avenir des territoires.

Consciente des défis à venir – vieillissement de la population, repas hors domicile, évolution du pouvoir d’achat, dérèglement climatique, rareté des ressourcesLSDH s’y prépare activement. Ses équipes planchent déjà sur des produits enrichis en protéines, allégés en sucre ou adaptés aux nouveaux usages. Une preuve supplémentaire de la capacité du groupe à anticiper, à innover et à garder une longueur d’avance.

Le Centre-Val de Loire, un terreau fertile pour les projets ambitieux

Pour Emmanuel Vasseneix, l’attachement au Centre-Val de Loire est une évidence, nourrie par sa propre histoire et un regard de terrain.
Ancien président de DEV’UP Centre-Val de Loire, il souligne la qualité du dialogue entre acteurs économiques, institutionnels et politiques ainsi que les nombreux atouts du territoire : position géographique centrale, diversité des filières industrielles et agricoles, écosystème collaboratif porté par des réseaux engagés comme celui du Club ETI Centre-Val de Loire, et une dynamique touristique et technologique solidement établie.
Autant de raisons de croire en l’avenir, à condition de continuer à créer du lien et à mutualiser les expériences individuelles.

« Je suis un homme des territoires, j’aime ma région et mon pays qui est exceptionnel en termes de gastronomie avec une relation « plaisir » à l’alimentation. Ce que j’aime ici, c’est que même quand les opinions divergent, on sait se retrouver autour des projets. On avance ensemble. Quand on a une problématique, on trouve des gens disponibles. DEV’UP joue un rôle essentiel dans cette mise en réseau. C’est un outil très précieux pour connecter les bonnes personnes, au bon moment.  » précise Emmanuel Vasseneix.

Et pour celles et ceux qui souhaitent s’implanter dans la région, le dirigeant envoie un message clair et direct :

Emmanuel Vasseneix © LSDH

« Ce que je dirais à un entrepreneur qui envisage de venir en Centre-Val de Loire ? Venez ! Vous découvrirez un territoire d’une grande richesse, diversifié, particulièrement beau et accueillant. Venez nous rencontrer, travaillez en réseau. Il ne faut pas avoir peur de bousculer les idées. N’hésitez pas à vous inspirer et à emprunter avec nous des chemins différents pour créer l’avenir. C’est comme ça que les projets prennent racine. » insiste Emmanuel Vasseneix.

DEV’UP Centre-Val de Loire tient à remercier Emmanuel Vasseneix pour avoir partagé avec passion sa vision de l’entreprise. Un échange empreint de convictions qui illustre qu’il est possible d’innover, de se développer et de rester fidèle à ses valeurs tout en s’appuyant sur les forces du Centre-Val de Loire !

  • linkedin
    Stéphane
    AUFRÈRE
    Directeur général
    Direction
    stephane.aufrere@devup-centrevaldeloire.fr

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